Soudorgues, 30460 Lasalle

PROJECTION DE FILMS SUR LA RESISTANCE EN CEVENNES

 

LE SAMEDI 1er FEVRIER 1997 à 20.45 H. dans la salle communale

Deux documentaires (de 26 mn chacun) Chemins de Résistance et Mémoires Résistantes

avec témoinages de Mme Hélène Vidai, M. Jean Guiraud, M. Robert Puech et autres.

Un film de fiction (50 mn) Robert le Noir inspiré par l'histoire de Robert Francisque, un des responsables du Maquis de Lasalle.

Scenario: Paul Silber

Ces films ont été intégralement réalisés par des stagiaires au cours d'un stage de formation/insertion par le théâtre et la vidéo qui s'est déroulé de février en juin 1996
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.Formation, direction et réalisation:

Michel MOCHE des Vidéonautes, Paul SILBER et Clara HARRIS du Centre Roy Hart et Hubert CAZALIS

 

 

Paul and Clara's home page


 

Au centre Roy Hart de Malérargues Samedi
La Résistance cévenole
ressuscitée en images

Première projection de « Robert Le Noir »
et de deux documentaires réalisés dans la cadre d'une action d'insertion originale pour vingt-deux chômeurs

C'est au château de Maléragues où ont élu domicile Paul Silber, Clara Harris et leur « Roy Hart Théâtre Association », qu'ont été présentés samedi deux films documentaires. Chemins de Résistançe et Mémoires de Résistance (26 min) ainsi que Robert Le Noir (80 min), film vidéo de fiction fondé sur l'histoire de Robert Francisque, un des chefs du maquis de Lasalle assassiné le 10 mai 1944 par des Waffen SS d'Ales.
..............Une présentation suivie puisqu'elle regroupait près de deux cent cinquante personnes, pour la plupart anciens résistants cévenols, leurs familles et plus d'une vingtaine de chômeurs-acteurs'
« Formation insertion » exemplaire.es trois films sont une réalises par leur qualité technique et le respect de ce que fut l'esprit de la Résistance en pays cévenol.
Ils ont été réalisés par Michel Moche (des Vidéonautes) sur un scénario de Paul Silber, et interprétés par vingt-deux chômeurs qui, eh quatre mais, sont accompli une « formation insertion » exemplaire Venus des cantons du Vigan de Ganges, Saint-Hippolyte-du-Fort, Lasalle, ces vingt-deux «acteurs-amateurs» ont donc été réunis dans le cadre d'une action collective d'insertion originale. Tout d'abord, Us ont participé pendant deux mois à des ateliers théâtre et vidéo au cours desquels ils ont monté deux représentations théâtrales et réalisé deux films documentaires, l'ensemble sur le thème de la Résistance en Cévennes. Puis, chaque stagiaire a été tour à tour comédien, preneur d'images, preneur de son, accessoiriste, décorateur et enfin monteur dans la réalisation d'un film s'inspirant d'événements survenus au sein du maquis AS de Lasalle dans les années 43-44.
Souvenirs vivants
Chemins de Résistance et Mémoires résistantes ont fait retrouver d'authentiques résistants de la région viganaise.
.....................On y a vu Berthézène, du « maquis des Corsaires », Maurin, de « L'Aigoual Cévennes » ou Mme Maillard, de Valleraugue, qui ravitailla durant l'hiver 42-43 les clandestins de la cabane du Bidil, à Aire-de-Côte, puis qui fit partie de «l'Aigoual Cévennes». Le témoignage de celle-ci « creva l'écran » et fut un des grands moments de la projection.
.....................On y a retrouver également des résistants de la région Lassaloise comme Jean Guiraud, de la Maillerie, Hélène Vidai, née Martin, résistante de 17 ans, Puech, Fernand Léonard. Tous du « maquis de Lasalle » ou de « l'Aigoual Cévennes » furent aussi excellents, vrais, et firent connaître aux nombreux jeunes présents à Malérargués ce qu'a été vraiment la Résistance en « pays Raïol »
....................Le film Robert Le Noir est une fiction mais, à part quelques petits anachronismes, rien n'est outré dans le jeu des acteurs. Et puis, quelles sont belles nos Cévennes filmées par les stagiaires et que la musique était aussi subtile et agréable ! Une réussite.
....................Lorsque s'est terminée la projection, un très gros orage a croulé sur Malérargues et la Cévennes. Présage de réussite, disait jadis nos ancêtres.
....................Souhaitons-le de tout cœur pour les artisans de ces trois films et pour les vingt-deux stagiaires « chômeurs acteurs » qui ont fait un très bon travail.

 

On arriving in Malérargues in 1975, Paul and Clara seized upon the wording of this plaque and found out the history of this unique man, a foreigner like them, who, also like them, under went hardships for his own personal convictions. Having discovered Robert's story, Paul wrote a film scenario based on the facts as known. This he showed to the older generation of the region. However in 1978, no-one was prepared to talk about "that" time. The project had to wait until 1995 and an article in the "Midi Libre" on the murder of Robert Francisque before Paul and Clara could begin to think seriously about the script. With the help of Michel Moché of the Vidéonauts, they created a project: "Un parcours vers l'insertion en passant par le theatre et la video pour realiser un film." Twenty-two students were chosen and the professional follow-up for each student was to be assumed by Hubert Cazalis. A powerful link was created between the students and the surviving Résistants and their wives and families and important information was exchanged between the generations. These dialogues were made into two documentary films.Each group of eleven students had one month's theatre training and one month preparation in filming. The cast was named, the shooting sites determined, costumes made or found, accessories researched... and over two and a half weeks filming proceeded. The editing and sound track took another two weeks and then came the premiere. Three hundred people: students and their family, social workers, Résistants and their families and friends crowded into the Magnanerie Theatre at Malérargues to see the first showing of the film "Robert le Noir". The comments of Aimé Vielzeuf, a great historian and resistant himself can be read in the article below "La Résistance cévenole ressuscitée en images". The film was shown all over the region to packed rooms and solid appreciation.

 

 

The making of the film based on the life of

Robert Francisque (1906 - 1944)

Robert Francisque was born in Pondichéry in 1906. As a young man he was trained in the army and came in the service of Captain Henri Meyrueis. As owner of Château de Malérargues, Henri Meyrueis returned to France with Robert as his assistant. After the defeat of the French, Robert formed a small group of Résistants and created with others, a training centre at Malérargues. Robert became nicknamed "Robert le Noir" He ran many dangers, including infiltrating the Milice for information. Betrayed, Robert was killed on the steps of the Château, his faithful dog shot also. A commemorative plaque on the front of the Chateau says: "Robert Francisque Mort pour la France."